As Afghanistan prepares for Presidential elections and the withdrawal of international forces, insecurity is continuing to spread across the country with a devastating impact on civilians. UNAMA's role in advancing human rights, supporting humanitarian access and promoting peace and reconciliation efforts – particularly as they relate to the women, peace and security agenda in Afghanistan – must be strengthened in order to ensure the significant gains that have been made in the last decade are not lost.
Topic:
Civil Society, Democratization, Development, Government, and Insurgency
As 2014 starts, there are reasons to hope that peace may be in sight in eastern Democratic Republic of Congo (DRC). National initiatives and committed regional and international political engagement in 2013 led to important advances and new framework agreements to resolve the conflict and insecurity. However, the people Oxfam talked to across eastern DRC reported that their situation remains precarious, particularly in remote areas where there is little state presence. Ongoing national, regional and international engagement is needed, as well as efforts to ensure that high level agreements and initiatives are systematically linked to community experiences. Without these, it is possible that this rare opportunity will be wasted.
Topic:
Conflict Resolution, International Relations, Security, and Peacekeeping
In 2011, following decades of isolation, Myanmar embarked on an unprecedented reform process, raising hopes for a new democracy. These reforms have been welcomed by the international community with rising levels of aid. If properly handled and spent, aid offers an opportunity to harness Myanmar's economic potential and make it work for poor people – reducing inequality, providing essential services, building resilience, and promoting sustainable investment. This paper explores what good-quality aid should look like for Myanmar, what it could deliver for those living in poverty, and what decision makers can learn from other countries, to ensure that aid is a catalyst for democratic reform, equitable growth, and peace.
Topic:
Democratization, Economics, Poverty, and Foreign Aid
In November 2013, the World Economic Forum released its 'Outlook on the Global Agenda 2014', in which it ranked widening income d is parities as the second greatest worldwide risk in the coming 12 to 18 months. Based on those surveyed, inequality is 'impacting social stability within countries and threatening security on a global scale.' Oxfam shares its analysis, and wants to see the 2014 World Economic Forum make the commitments needed to counter the growing tide of inequality.
Topic:
Security, Democratization, Economics, Political Economy, Poverty, and Social Stratification
Boko Haram's four-year-old insurgency has pitted neighbour against neighbour, cost more than 4,000 lives, displaced close to half a million, destroyed hundreds of schools and government buildings and devastated an already ravaged economy in the North East, one of Nigeria's poorest regions. It overstretches federal security services, with no end in sight, spills over to other parts of the north and risks reaching Niger and Cameroon, weak countries poorly equipped to combat a radical Islamist armed group tapping into real governance, corruption, impunity and underdevelopment grievances shared by most people in the region. Boko Haram is both a serious challenge and manifestation of more profound threats to Nigeria's security. Unless the federal and state governments, and the region, develop and implement comprehensive plans to tackle not only insecurity but also the injustices that drive much of the troubles, Boko Haram, or groups like it, will continue to destabilise large parts of the country. Yet, the government's response is largely military, and political will to do more than that appears entirely lacking.
Topic:
Development, Economics, Islam, Armed Struggle, Insurgency, and Infrastructure
Issus d'un colloque organisé à Tanger , les articles de ce numéro ouvrent des perspectives géographiques variées pour décrire la modernité de mondes sociaux construits autour de lieux frontaliers, en tirant parti au niveau économique, culturel et politique de la rupture de souveraineté instituée par la frontière. Ce n'est certes pas nouveau de considérer que les frontières font monde et que s'organisent, en ces bords d'Etat, des lieux très paradoxaux, puisqu'ils semblent nier la possibilité même de la frontière, formant pont et continuité là où, souvent, le politique voudrait rupture et limite, socialement stériles, de l'exercice d'une souveraineté. De nombreux travaux ont déjà mis en evidence les divers usages de la frontière et évoqué la vie sociale, économique, culturelle qui continue bien au-delà des limites territoriales et politiques de la souveraineté, avec son lot d'hybridations et d'enchevêtrement créatifs. Dans la forme impériale de l'Etat, du reste, ce type de frontière floue et poreuse a été codifié et souvent parfaitement organisé comme, par exemple, le limes romain. Les articles présentés ici rappellent fort opportunément que les frontières sont des lieux avant d'être des lignes, et que l'existence même de ruptures en matière de souveraineté est facteur, sinon de solidarités affranchies ou remobilisées par cette rupture, du moins d'opportunités économiques et sociales.
Replaçons dans leur contexte les deux histoires / carrières individuelles autour desquelles s'articule cet article : l'essor du trafic de drogue dans le Nord mexicain depuis les années 1980.
Depuis la fin de la guerre civile, la situation des réfugiés palestiniens au Liban a fait l'objet de nombreuses enquêtes et publications. Il faut dire que, dans l'ensemble du monde arabe, le Liban se distingue par sa politique fort restrictive et discriminante à l'égard de ces « étrangers » dont le statut de réfugié n'est pas officiellement reconnu. Les acteurs politiques de l'après-guerre ont donc érigé une véritable frontière entre Libanais et réfugiés Palestiniens au Liban. On peut même dire qu'une partie de l'identité nationale libanaise s'est reformulée autour de la figure honnie du réfugié palestinien, rendue responsable de la guerre civile que le Liban a connu entre 1975 et 1990. De façon symptomatique, les travaux traitant de la réconciliation post-conflit ont largement laissé de côté la problématique des relations libano-palestiniennes, tandis que la politique de reconstruction / réconciliation mise en place par les gouvernements successifs de la seconde République a purement et simplement ignoré l'existence des réfugiés palestiniens.
Du fait de sa position géographique et de sa réalité historique, le Maramures est depuis toujours une région assez isolée, bénéficiant d'une autonomie interne importante.
Ala fin des années 1970 et au début des années 1980, une sécheresse perma-nente ravage tout le Sahel africain. Outre de nombreuses morts, onconstate que des milliers de personnes migrent d'une région à une autre, endépit des frontières interétatiques existantes. C'est dans ce contexte de criseque des populations nigérianes se mettent à occuper certaines îles camerounai-ses surgies à la suite de l'assèchement du lac Tchad. Peu après, l'administrationnigériane du Borno State appuie cette occupation en y établissant sa domina-tion sur des territoires qui, théoriquement, se trouvent en terre camerounaise.Chose curieuse, l'installation nigériane ne semble pas être considérée commeétrangère. En effet, au moment ou les deux Etats se disputent la paternité decertaines îles du lac Tchad, des populations d'origines diverses (camerounai-ses, nigérianes, maliennes, tchadiennes, centrafricaines, etc.), liées par l'exploi-tation des ressources du lac, notamment le poisson, y vivent en paix.