At least one in three women worldwide will experience some form of violence during their lifetime, often perpetrated by an intimate partner. Violence against women and girls is a fundamental human rights issue and a central challenge to development, democracy and peace.
Topic:
Political Violence, Civil Society, Democratization, Development, Gender Issues, and Human Rights
All people have a fundamental right to life and security. Oxfam works to ensure this right is respected, not only by responding to humanitarian emergencies, but by addressing the violent conflict which, as its Humanitarian Strategy 2020 recognises, is one of the key drivers of poverty. That is why conflict transformation has become one of the 'crosscutting issues' running through Oxfam's programmes and tackling some of the key driving factors that fuel direct, cultural and structural violence.
Topic:
Conflict Resolution, Political Violence, Civil Society, Humanitarian Aid, and Power Politics
Brazil has achieved promising results in the fight against hunger and poverty. This paper describes the path toward building a new governance framework for the provision of public policies that initiated a virtuous cycle for the progressive elimination of hunger and poverty. However, it is important to emphasize that the country continues to be characterized by dynamics that generate inequalities and threaten social and environmental justice.
Topic:
Agriculture, Economics, Poverty, Food, and Governance
The most powerful storm ever to hit the Philippines, Typhoon Haiyan (known locally as Typhoon Yolanda) has affected about 16 million people. Four million people have been displaced; the majority of them are fisherfolk, and small-scale farmers and farm workers.
Topic:
Agriculture, Humanitarian Aid, and Natural Disasters
Fishing communities, many of whom live in poverty, have been hit hard by Typhoon Haiyan (known locally as Typhoon Yolanda). The UN estimates that 30,000 boats have been damaged or destroyed and nearly three-quarters of fishing communities have been severely affected, losing crucial equipment such as boats, nets, and cages.
Topic:
Agriculture, Humanitarian Aid, Natural Disasters, and Food
Officiellement lancée par une communication de la Commission européenne en mars 2003, la PEV se propose de traiter des relations entre l'UE et l'ensemble des espaces géographiques et politiques qui lui sont contigus. Elaborée principalement au sein des arènes communautaires, et notamment par les professionnels de la gestion des relations extérieures communautaires, elle entérine pourtant l'intégration d'un discours sur la menace dans la conduite des relations avec les pays du voisinage, et place la gestion des insécurités au cour de ses priorités. Nous nous proposons d'explorer ce paradoxe apparent au travers d'une reconstruction de la genèse de la politique de voisinage, qui met en relation les discours autorisés produits sur le voisinage depuis janvier 2002, et les usages de ces discours dans les pratiques des agents chargés de l'élaboration de la PEV.
La politique européenne de voisinage (PEV) est un dispositif intégré, particulièrement ambitieux, de politique étrangère. Son but principal est de s'assurer que les frontières externes de l'Union européenne (UE) n'entravent les échanges commerciaux, la coopération régionale, les interactions sociales et culturelles. Les processus de la PEV combinent donc, d'un seul tenant, les trois piliers de l'Union
L'élargissement de décembre 2004 a soulevé, pour l'UE, des questions stratégiques redoutables. Comment canaliser – et endiguer – les aspirations des uns et des autres à l'adhésion, sans compromettre la qualité des relations qu'elle souhaite entretenir avec les nouveaux Etats voisins ? Comment, dans ces conditions, construire une communauté de sécurité pluraliste à l'intérieur de l'espace de l'Union, sans que les voisins ne se sentent exclus ou – ce qui charrie des conséquences similaires – menacés ? Enfin, comment impliquer ces derniers dans la gestion des questions cruciales pour l'UE (immigration illégale, crime organisé, terrorisme, énergie) sans que cela ne soit vécu comme de l'ingérence ? De telles questions ne sont évidemment pas neutres par rapport à l'idée plus ou moins précise de ce que l'UE voudrait être, bien qu'elles ne se confondent pas avec elle. En effet, pour le dire autrement, l'élargissement n'a pas fait qu'intégrer de nouveaux Etats-membres, elle a aussi eu pour résultat immédiat d'instituer des lignes de séparation inédites et, par la suite, de porter les frontières externes de l'Union, à l'Est essentiellement, au contact d'une constellation de voisins jugés différents du point de vue économique, social et politique.
La sécurité est un élément central de la Politique européenne de voisinage (PEV), une initiative récente de l'Union européenne à l'attention des pays qui, depuis la dernière vague d'élargissement de l'Union, se trouvent désormais aux frontières extérieures de l'Europe 1. L'objectif affiché de la PEV est en fait d'établir, autour des bordures de l'Europe, un « "cercle d'amis" – caractérisé par des relations étroites et pacifiques fondées sur la coopération 2 ». En d'autres termes, l'Europe rêve de la création d'une « communauté de sécurité 3 » pan régionale. Pour y parvenir, la PEV s'est dotée d'une série de mesures ayant pour but de protéger l'UE et ses voisins de menaces communes comme le terrorisme, l'immigration clandestine et le trafic de stupéfiants. Ces mesures sont toutefois présentées comme corollaires à la principale motivation qui voudrait que la PEV garantisse que cette communauté de sécurité devienne une réalité, notamment la promesse faite aux voisins de leur offrir un accès élargi au marché commun.
Au lendemain de la fin de la Guerre froide, les phénomènes de la « déterritorialisation » des menaces ainsi que de la reconceptualisation de la notion de frontières accompagnaient une transformation du concept de sécurité européenne. La globalisation et la transnationalisation des menaces ont en effet provoqué une altération progressive des notions de frontières intérieures et extérieures. Les frontières contemporaines, produit de constructions sociales et de cadres cognitifs, sont le résultat de l'émergence de nouvelles communautés sécuritaires qui dressent de nouvelles frontières entre « insiders » et « outsiders » Les entités géographiques comme l'Europe définissent leurs frontières selon leur propres perceptions et pratiques sécuritaires. Cela a conduit à l'apparition de nouveaux discours qui « ne font plus la distinction entre sécurité intérieure et sécurité extérieure », et se caractérisent par une vision large de la notion de sécurité, y incluant les questions énergétiques, les droits de l'Homme, les questions migratoires mais également le crime organisé.